Salut tout le monde,
Mon aventure pullipienne commence quelque part en 2010. J'ai découvert les Pullips sur des stands de Paris Manga ou de la Japan Expo (impossible de dire lequel en premier, à l'époque j'allais assez régulièrement aux deux) et l'idée a petit à petit fait son chemin d'avoir la mienne. Une annonce sur eBay plus tard, j'accueillais chez moi ma première Pullip, une Aquel d'occasion sans outfit qui allait devenir...
Motoko !
Motoko avait à l'époque un caractère de petite fille sage qui a évolué par la suite pour devenir plus malicieux et "chipie" (mais dans le bon sens du terme !
) Pendant un certain temps, elle est restée la seule, jusqu'au moment où j'ai craqué pour le modèle Tiphona et que j'ai ainsi acheté en juillet 2010 ma première Pullip neuve, qui a également été ma première custo (mais seulement au niveau des eyechips,
Tomoko, dont j'ai assez naturellement fait la grande soeur de Motoko, plus sage et plus réfléchie. Je ne l'ai pas vraiment réutilisé depuis, mais leur nom de famille est
Tsukihime, car avec leurs grands yeux, elles ont un peu l'air d'être tombées de la lune...
A l'époque, je vivais dans un appartement assez grand mais que je n'avais pas envie de trop encombrer. Je me suis donc contentée de Motoko et Tomoko, à une exception près :
Fifi Lucia, arrivée en août 2011 pour servir d'infirmière et d'aide aux deux soeurs. J'avais craqué sur cette Little Pullip en tenue d'infirmière, qui avait l'avantage de ne pas prendre beaucoup de place par rapport aux autres ! Motoko a aussi au droit à sa custo, une nouvelle wig, en juillet 2011, sa wig de base étant de plus en plus rêche et difficile à bien coiffer.
Fin 2012, un gros changement dans ma vie puisque j'emménage dans ma maison, et un peu sur un coup de tête, j'enchaîne avec l'arrivée d'une nouvelle poupée, craquant sur le modèle Fraulein. C'est ainsi qu'arrive
Hanako qui devient la cousine de Motoko et Tomoko. Elle a été plus difficile à intégrer, j'ai même considéré à une époque de la revendre, mais elle a fini par s'imposer en devenant la peste qu'on adore détester, pour faire un contraste nécessaire à la candeur de Motoko et Tomoko.
Puis ma tendresse (pas si) secrète pour le steampunk me fait adopter
Crystaléa qui, dans la lignée de Fifi Lucia, devient la maid automate de la maison. Un nom que j'ai tellement aimé que j'en ai fait aussi celui d'un personnage d'une série de science-fiction que j'écris. Et en parlant d'écriture, je décide d'ajouter une particularité à ce personnage, elle ne s'exprimera qu'en vers... ce qui nécessite de bien réfléchir avant de la faire parler !
L'aventure se poursuit sans trop d'éclat jusqu'en 2021, où j'acquiers l'armoire vitrée qui devrait être l'ultime maison de mes petites pensionnaires, et où je profite du fait d'avoir beaucoup travaillé pour me payer celles qui étaient mes Pullip dreams depuis le début :
Sola, Sala et Lala. Les ayant trouvées sur eBay, je les ai fait venir de Russie (c'était avant que la guerre ne vienne s'en mêler
) pour les installer avec mes autres poupées. Comme Crystaléa, j'ai voulu les doter d'une particularité : elles parlent en finissant chacune les phrases de l'autre, à la manière de Riri, Fifi et Loulou car j'adorais
La Bande à Picsou (que j'appelais "le canard") quand j'étais petite.
En les recevant, je m'étais dit qu'à présent que j'avais mes Pullip dreams, ma quête était accomplie et je n'avais plus besoin d'en acheter d'autres. Ce n'était pas la fin de l'histoire, juste un choix de ne plus continuer dans la surenchère. Mais c'était sans compter sur l'arrivée d'
Elisa, une Romantic Alice Pink.
Elisa est un cas particulier. Je l'avais offerte à ma belle-soeur pour Noël 2011 qui avait eu l'air de l'apprécier, mais elle est restée pendant très longtemps sur une étagère. Puis quand mon beau-père a annoncé faire un grand nettoyage de sa maison, ma belle-soeur m'a proposé de reprendre sa poupée. C'est toujours délicat de reprendre un cadeau, mais elle y tenait et elle savait que j'en ferais plus de choses qu'elle (et elle avait raison
). Elisa est donc la dernière à avoir rejoint le groupe, et normalement, c'est la dernière. Normalement.
20 ans pour Pullip, 13 mine de rien pour mon aventure à moi. Et ce n'est pas fini. Mes poupées m'ont parfois été d'un grand réconfort, me permettant de projeter mes ressentis dans des personnages tangibles, et aussi d'une certaine inspiration pour les histoires que j'écris puisque Sola, Sala et Lala font aussi une apparition dans la série de science-fiction dont j'ai parlé plus haut. Tout n'a pas toujours été facile, mais elles ont trouvé leur place, et là où elles sont, elles ont bien l'intention de rester.